J'ai vu sur ce merveilleux site qu'est BDovore que le tome 4 des chroniques d'Algernon Woodcock est sorti.
Est-ce que quelqu'un a déjà eu l'opportunité de le parcourir ?
Algernon Woodcock
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icare29120
- gourmand
- Messages : 66
- Enregistré le : lun. mai 16, 2005 10:00
Algernon
salut!!
oui, je viens de l'acheter! toujours un splendide graphisme avec quelques planches pleine page très lyriques!!
l'histoire nous plonge encore dans ces légendes d'où l'on aimerait plus revenir...
...
Bref, c'est du bon, du très bon...et la couleur est toujours aussi belle!
Voilà , ça n'engage que moi, mais suis fan de Sorel!
à plus!!
oui, je viens de l'acheter! toujours un splendide graphisme avec quelques planches pleine page très lyriques!!
l'histoire nous plonge encore dans ces légendes d'où l'on aimerait plus revenir...
...Bref, c'est du bon, du très bon...et la couleur est toujours aussi belle!
Voilà , ça n'engage que moi, mais suis fan de Sorel!
à plus!!
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icare29120
- gourmand
- Messages : 66
- Enregistré le : lun. mai 16, 2005 10:00
oui, c'est le problème aujourd'hui avec la BD... trop de séries qui durent et parfois ce n'est même pas pour du "bon"!!
la BD n'est plus un loisir démocratique et abordable à tout le monde...c'est une passion de luxe! et c'est dommage...car elle touche un très vaste public mais qui ne peut l'aborder comme il le souhaiterai!
Même les mangas restent chers!
Moi, j'ai même abandonner certaines séries...trop longues ou trop "bavardes" dont l'intérêt s'amenuisait au fil du temps...
la BD n'est plus un loisir démocratique et abordable à tout le monde...c'est une passion de luxe! et c'est dommage...car elle touche un très vaste public mais qui ne peut l'aborder comme il le souhaiterai!
Même les mangas restent chers!
Moi, j'ai même abandonner certaines séries...trop longues ou trop "bavardes" dont l'intérêt s'amenuisait au fil du temps...
D'accord avec toi icare ... Et c'est d'ailleurs la crainte de voir les nouvelles séries se délayer et perdre leur intérêt qui me fait freiner des 4 fers pour l'achat "coup de coeur" de nouveautés.icare29120 a écrit :oui, c'est le problème aujourd'hui avec la BD... trop de séries qui durent et parfois ce n'est même pas pour du "bon"!!
la BD n'est plus un loisir démocratique et abordable à tout le monde...c'est une passion de luxe! et c'est dommage...car elle touche un très vaste public mais qui ne peut l'aborder comme il le souhaiterai!
Même les mangas restent chers!
Moi, j'ai même abandonner certaines séries...trop longues ou trop "bavardes" dont l'intérêt s'amenuisait au fil du temps...
Le syndrôme du tome 1 génial qui perd tout intérêt par la suite, je connais, j'en veux plus, merci bien.
Et à ce propos, à quand la suite de Sasmira, bordel de merde ?
Presque 10 ans qu'on l'attend maintenant, j'ai cru que la réédition du tome 1 était annonciateur d'une suite, mais ça fait déjà 2-3 ans et toujours rien à l'horizon ^^;;
Bon, après lecture, avis ..
J'aime beaucoup la patte de Sorel, ce que ce type fait avec ses dix doigts est proprement
.
L'histoire m'a considérablement moins plu, ce côté légende/fantastique/onirique .. mouais ..
C'est joliment conté, quoique la narration m'ait semblé elliptique par moments (surtout la fin
) mais c'est pas ma tasse de thé.
J'aime beaucoup la patte de Sorel, ce que ce type fait avec ses dix doigts est proprement
.L'histoire m'a considérablement moins plu, ce côté légende/fantastique/onirique .. mouais ..
C'est joliment conté, quoique la narration m'ait semblé elliptique par moments (surtout la fin
) mais c'est pas ma tasse de thé.
c'estmarrant
pasmal de gens accrochent au graphisme "emphasé" de la série...
mais "refuse" l'aspect onirique et symbolique de l'histoire.
on se doute par exemple que les couleurs nesont paslà juste "pour faire joli" ou pour rendre une ambiance...
mais pour accentuer tel état d'esprit
qu'il y a un travail sur la texture et la luminosité pour rendre compte desenjeux...
cela il me semble que pas mal de lecteur le ressentent,on va direinstinctivement...
alors que nain (gnome gnosis connaissance...relisez blanche neige)...devenant borgne, n'a l'air d'évoquer qu'un "simple conte de fée"...
jeme demande si durkheim avait bossé sur l'idée de représentation...?
bien à vous,
Monfreid...
pasmal de gens accrochent au graphisme "emphasé" de la série...
mais "refuse" l'aspect onirique et symbolique de l'histoire.
on se doute par exemple que les couleurs nesont paslà juste "pour faire joli" ou pour rendre une ambiance...
mais pour accentuer tel état d'esprit
qu'il y a un travail sur la texture et la luminosité pour rendre compte desenjeux...
cela il me semble que pas mal de lecteur le ressentent,on va direinstinctivement...
alors que nain (gnome gnosis connaissance...relisez blanche neige)...devenant borgne, n'a l'air d'évoquer qu'un "simple conte de fée"...
jeme demande si durkheim avait bossé sur l'idée de représentation...?
bien à vous,
Monfreid...
moi je veux bien develloper...
mais ça peut prendre des heures (ceux qui me connaissent le saventbien)
pour faire court.
algernon c'est "un conte"
or quand on en parle
on parle du graphisme
et on s'ésbaudit devant (que c beau toutça tout ça)
or je ne pense pasle lecteur si con à juste se dire ça...
et quand bien même...prenons le lecteur pour un con.
(mais si l'ignorance est souvent mère de vertue).
donc le lecteur est con etil trouve juste ça joli!
or...
qu'il soit con ou non, le plus inculte des béotiens du coin..
il n'en reste pas moins.
que le travail sur la luminosité, les textures, les couleurs, les angles de vue, la composition effectué par sorel...
va l'imprégner, lui faire de l'effet.
nous sommes ainsi fait, que nous réagissons à ce genre de stimuli.
en gros
le lecteur le plus grossier leplus bourru aura beau ne rien affirmer en terme de nuance
n'aura beau dire que "c'est joli" ou "c'estmoche".
le dessin (et tout ce qui le compense)
l'aura affecté plus ou moins durablement.
on sait par exemple que pas mal de dessinateur travail pour "dirigé le regard du lecteur" etc etc.
dans algernon
tout ce travail pictural ou presque tourne autour de référence à la peinture
à un savant mélange entre un obscur moyen age faisant peur, à des représentations "fortes" et "accentués"
et le symbolisme romantique ayant récupérer cette imagerie.
ainsi le "rouge" renvoie au sang, au diable, mais aussi à l'accouchement.
nous menant du coup à la délivrance, à la mise au monde, à l'innocence, mais une innocence entaché de part la condition et donc le destin du nouveau etc etc.
ainsi il y a une recherche thématique...dans la composition et le choix des couleurs...(et de la lumière je saisje me répète mais c'est important ici).
cela à d'autantplus d'impact que tout le long sorel joue sur l'idée de "camouflée" la vérité, des voiles, des brumes ou autres rendent le tout flou, indistinct, impropore à une contemplation "entières" et crue des choses.
cela à certes un rapport avec notre héros borgne.
mais aussi. avec nos propos acceptations.
nous ne sommespas dans lanfeust
ici montrer une sirène dès le début n'aura aucun sens
nous sommes plius proche du caravage par exemple
d'uen recherche autour de l'humanité par lebiais de la monstruosité
et du questionnement de la représentation
à tout point de vue.
bon j'arrête là , il faudrait analyser la thématique générale
ses arborescences
de manière générales
avant de revenir aux cases à la construction graphique tout ça tout ça.
ainsi qu'Ã certain tic del'auteur (cf mother par exemple).
ça à l'air compliqué
mais tout ceci est je pense "ancré" dans l'inconscien collectif.
justement par l'ancrage en nous des contes.
des contes de fée que les adultes et la société on tendanceà minimiser.
mais dont le rapport au mythe n'est pas négligeable
c'est à dire le rapport à la construction de notre imaginaire
de nos structures mentales et représentatives.
bref...
l'impact est "avant tout" graphique.
j'ai bien des lecteurs
ce qui se comprend.
mais...
un contre cen'estpas que ça
durkheim est d'autres l'onbien montré.
le petit chaperon rouge entrant dans la foret
c'est un phallus entrant dans un vagin...
je schématise certes...mais les symboliques des contes de fées renvoient toujours ou très souvent à une sexualité...et donc à un moral.
là encore les mythes et légendes structures le monde et nos représentation
c'est un besoin essentiel et nécessaire.
D'ou sans doute la création des légendes urbaines, pour supléer aux contes de bonnes femmes inexistant dans les villes; compartivement au campagnes.
le récit passe souvent à la trappe, parce que le lecteur peut rationaliser l'histoire et ne se prive pas de le faire...
l'image, le lecteur ne la "parle" pas...il la ressent
en revanche l'histoire il la verbalise.
et presque toujours dans ce genre de cas...il la "réduit" à se plus simple expression.
c'est juste un nain borgne qui à l'opportunité de voir les fées...hop point barre.
et c'est pareil avec blanche neige...
c'est juste septs nains...et c'est tout.
alors que les seps nains représentent les septs "sentiments dominants".
que cela vient de "gnome" de "gnosis" ce qui signifie la connaissance.
donc les sept face de la connaissance
le tout renvoyant à une lecture alchimique et ésotérique du monde...(avec le viergeau centre tout ça tout ça)...
et encore une fois une structure morale etc etc.
ici algernon est un nain...la représentation de la connaissance.
et pour cause c'est un "petit génie" de la médecine, de la science!
mais un génie...qui doit s'amputer d'un oeil
ou du moins perdre un oeil pour pouvoir réelement "voir".
d'ailleurs il ne le perd pas vraiment il le cache au monde...
il se refuse à accepter sa condition.
en suivant ce personnage le récit ne nous propose pas juste de nous conter une histoire mais bel et bien d'explorer les limites de nos structures imaginaire...
en usant notamment d'un ton très début de siècle (conan doyle mon amour) ce qui rend le personnage presque passif...subissant un destin qui n'est pas le sien (là on nous renvoie aussi à la notion de destin telle que perçue par un racine par exemple) enfin plutôt un destin qu'il ne désir pas...qu'il ne choisit pas.
continuant de se leurrer dans l'illusion du fait que le choix mêne à la liberté...
ainsi de suite.
et là on se retrouveà mi chemin entreles chevaliers de la table ronde et corto maltese
entre une destinée épiqueconnue d'avance
et unparcours initiatique nonchaland.
comme souvent dans les contes,le récit est donc faussementdidactique...livrant une trame évidente camouflée sous suspens facile à percé.
bien sur comme on sait ce qu'il adviendra du grand méchant loup
on devineaisément cequ'il va arriver à algernon...
mais ce qui importe ce n'estpas ça...
c'est le parcours enlui m^me/
bon là ça vafaire long...
bienà toi,
Monfreid...
mais ça peut prendre des heures (ceux qui me connaissent le saventbien)
pour faire court.
algernon c'est "un conte"
or quand on en parle
on parle du graphisme
et on s'ésbaudit devant (que c beau toutça tout ça)
or je ne pense pasle lecteur si con à juste se dire ça...
et quand bien même...prenons le lecteur pour un con.
(mais si l'ignorance est souvent mère de vertue).
donc le lecteur est con etil trouve juste ça joli!
or...
qu'il soit con ou non, le plus inculte des béotiens du coin..
il n'en reste pas moins.
que le travail sur la luminosité, les textures, les couleurs, les angles de vue, la composition effectué par sorel...
va l'imprégner, lui faire de l'effet.
nous sommes ainsi fait, que nous réagissons à ce genre de stimuli.
en gros
le lecteur le plus grossier leplus bourru aura beau ne rien affirmer en terme de nuance
n'aura beau dire que "c'est joli" ou "c'estmoche".
le dessin (et tout ce qui le compense)
l'aura affecté plus ou moins durablement.
on sait par exemple que pas mal de dessinateur travail pour "dirigé le regard du lecteur" etc etc.
dans algernon
tout ce travail pictural ou presque tourne autour de référence à la peinture
à un savant mélange entre un obscur moyen age faisant peur, à des représentations "fortes" et "accentués"
et le symbolisme romantique ayant récupérer cette imagerie.
ainsi le "rouge" renvoie au sang, au diable, mais aussi à l'accouchement.
nous menant du coup à la délivrance, à la mise au monde, à l'innocence, mais une innocence entaché de part la condition et donc le destin du nouveau etc etc.
ainsi il y a une recherche thématique...dans la composition et le choix des couleurs...(et de la lumière je saisje me répète mais c'est important ici).
cela à d'autantplus d'impact que tout le long sorel joue sur l'idée de "camouflée" la vérité, des voiles, des brumes ou autres rendent le tout flou, indistinct, impropore à une contemplation "entières" et crue des choses.
cela à certes un rapport avec notre héros borgne.
mais aussi. avec nos propos acceptations.
nous ne sommespas dans lanfeust
ici montrer une sirène dès le début n'aura aucun sens
nous sommes plius proche du caravage par exemple
d'uen recherche autour de l'humanité par lebiais de la monstruosité
et du questionnement de la représentation
à tout point de vue.
bon j'arrête là , il faudrait analyser la thématique générale
ses arborescences
de manière générales
avant de revenir aux cases à la construction graphique tout ça tout ça.
ainsi qu'Ã certain tic del'auteur (cf mother par exemple).
ça à l'air compliqué
mais tout ceci est je pense "ancré" dans l'inconscien collectif.
justement par l'ancrage en nous des contes.
des contes de fée que les adultes et la société on tendanceà minimiser.
mais dont le rapport au mythe n'est pas négligeable
c'est à dire le rapport à la construction de notre imaginaire
de nos structures mentales et représentatives.
bref...
l'impact est "avant tout" graphique.
j'ai bien des lecteurs
ce qui se comprend.
mais...
un contre cen'estpas que ça
durkheim est d'autres l'onbien montré.
le petit chaperon rouge entrant dans la foret
c'est un phallus entrant dans un vagin...
je schématise certes...mais les symboliques des contes de fées renvoient toujours ou très souvent à une sexualité...et donc à un moral.
là encore les mythes et légendes structures le monde et nos représentation
c'est un besoin essentiel et nécessaire.
D'ou sans doute la création des légendes urbaines, pour supléer aux contes de bonnes femmes inexistant dans les villes; compartivement au campagnes.
le récit passe souvent à la trappe, parce que le lecteur peut rationaliser l'histoire et ne se prive pas de le faire...
l'image, le lecteur ne la "parle" pas...il la ressent
en revanche l'histoire il la verbalise.
et presque toujours dans ce genre de cas...il la "réduit" à se plus simple expression.
c'est juste un nain borgne qui à l'opportunité de voir les fées...hop point barre.
et c'est pareil avec blanche neige...
c'est juste septs nains...et c'est tout.
alors que les seps nains représentent les septs "sentiments dominants".
que cela vient de "gnome" de "gnosis" ce qui signifie la connaissance.
donc les sept face de la connaissance
le tout renvoyant à une lecture alchimique et ésotérique du monde...(avec le viergeau centre tout ça tout ça)...
et encore une fois une structure morale etc etc.
ici algernon est un nain...la représentation de la connaissance.
et pour cause c'est un "petit génie" de la médecine, de la science!
mais un génie...qui doit s'amputer d'un oeil
ou du moins perdre un oeil pour pouvoir réelement "voir".
d'ailleurs il ne le perd pas vraiment il le cache au monde...
il se refuse à accepter sa condition.
en suivant ce personnage le récit ne nous propose pas juste de nous conter une histoire mais bel et bien d'explorer les limites de nos structures imaginaire...
en usant notamment d'un ton très début de siècle (conan doyle mon amour) ce qui rend le personnage presque passif...subissant un destin qui n'est pas le sien (là on nous renvoie aussi à la notion de destin telle que perçue par un racine par exemple) enfin plutôt un destin qu'il ne désir pas...qu'il ne choisit pas.
continuant de se leurrer dans l'illusion du fait que le choix mêne à la liberté...
ainsi de suite.
et là on se retrouveà mi chemin entreles chevaliers de la table ronde et corto maltese
entre une destinée épiqueconnue d'avance
et unparcours initiatique nonchaland.
comme souvent dans les contes,le récit est donc faussementdidactique...livrant une trame évidente camouflée sous suspens facile à percé.
bien sur comme on sait ce qu'il adviendra du grand méchant loup
on devineaisément cequ'il va arriver à algernon...
mais ce qui importe ce n'estpas ça...
c'est le parcours enlui m^me/
bon là ça vafaire long...
bienà toi,
Monfreid...