Malheureusement un code WEP se casse en à peu près 15 minutes, et le filtrage d'adresse MAC est une illusion (si tu trouves le code WEP, tu auras accès aux adresses MAC, et avec un bon émulateur d'adresses disponible sur le net...).misato a écrit :je suppose que tout le monde sait ce que c'est le WEP et le WPA ? et que le password pour accéder à votre wifi est solide ? (style pas le prénom de votre conjoint ou votre date de naissance ?), et que bien sur vous bloquez les adresses MAC inconnues ?
parce que sinon, même sans rien télécharger, vous pouvez vous faire pirater la ligne et payer les pots cassés du pirate téléchargeur qui vous pirate le wifi !
Mieux vaut un code WPA qui lui est beaucoup plus long à casser, mais ce n'est à priori pas chose impossible avec du temps et de l'énergie.
Ne soyons pas parano, vu la portée des installations wi-fi généralement disponibles, si tu rencontres un problème, tu dois pouvoir t'adresser à tes proches voisins ou à leurs enfants (plus probable)
Ton raisonnement est un peu biaisé, dans la mesure où l'on ne peut pas comparer des œuvres type roman, disque, vidéo etc. réutilisable x fois par x personnes avec une production consommable (nourriture, vêtement, etc.) type "one shot". Indépendamment des sociétés qui produisent les œuvres et qui s'en mettent plein les poches, il y a en amont des artistes qui en vivent, c'est le principe (entre autres) du droit d'auteur.misato a écrit :"le téléchargement c'est du vol".
soyons aussi bête et méchant que ceux en face : je vole une baguette de pain, le boulanger qui l'a fait à la sueur de son front ne peut plus la vendre et a perdu sa farine et son temps pour rien !
je télécharge un film ou un MP3, je n'empêche personne d'aller acheter un CD ou un DVD, ou d'aller au concert ou au cinéma pour le voir ou l'entendre !...
donc, non, le téléchargement, ce n'est PAS du vol. ou alors il y a un problème dans la définition, là.
Un des plus gros soucis de mon point de vue reste le coût des œuvres, que ce soit en dur (cd, dvd etc.) ou en fichier numérique (VOD, titre à l'unité). J'ai moi-même téléchargé (et payé!) pour des fichiers mp3 mal encodés et qui une fois transformés, s'avèrent très décevants sur toute installation hi-fi digne de ce nom. Mon principe reste d'acheter des DVD et CD lorsque ceux-ci sont bradés aux environs de 5 - 6 euros, ce qui arrive régulièrement dans de nombreuses enseignes dont je tairai le nom.
Ce qui n'empêche pas non plus de fréquenter régulièrement les salles obscures, de la même façon que je pense qu'un grand nombre de téléchargeurs va régulièrement au cinéma ou au concert voir des artistes. Ce qui montre bien que la majorité des gens est prête à payer pour une réelle prestation scénique, mais pas prête à investir dans un support de piètre qualité.
Je pense de toute façon que le téléchargement est inéluctable et déjà passé dans les mœurs de toute une génération. C'est également un moyen de tester une œuvre avant de l'acheter, même si je suis par nature contre ce principe qui se généralise du satisfait ou remboursé (un peu facile, une œuvre n'est pas pour moi un produit de consommation courante) qui décrédibilise les artistes et leur travail. Au vu de la qualité de ce qui traîne sur le net (de tout !) et au vu de l'espérance de vie des médias vierges, un DVD ou un CD pressé vieillira sans doute mieux qu'un CD ou DVD gravé. Quoique aujourd'hui avec les DD multimédia, plus besoin de support physique...s'il sait lire des fichiers HD.
Je pense qu'HADOPI échouera rapidement, car elle n'est plus adaptée à nos modes de communication et de pensée actuels et n'apporte aucune réponse adaptée au piratage, elle va (dans le meilleur des cas) faire pschiiitt ou (dans le pire des cas) engorger des tribunaux et donner lieu à des combats d'arrière garde. De plus, pour nos petits génies en informatiques (nos enfants par exemple ), rien de plus simple que de contourner cette loi via réseaux privés ou protégés (tapez TOR dans Google pour voir), serveurs anonymes, masquage et génération d'adresse aléatoire etc. Les récentes prises de position de nos artistes bien de chez nous et des dirigeants des MAJORS (quel joli nom, mon colon') ne font qu'aggraver la situation et inciter au piratage par réaction (certes un peu infantile). Plutôt que de traiter un problème de fond en impliquant tous les acteurs, l'on préfère pondre quelque chose de vite fait qui n'est sans doute que le premier pas vers un contrôle gouvernemental de la toile (voir les réactions de nos chers politiques sur le sujet au vu d'évènements récents).
Je vais sans doute me répéter, mais il existe un moyen d'expression tout à fait légal pour s'opposer (dans le futur, certes) à ce type de loi, cela s'appelle le droit de vote, à nous de l'utiliser judicieusement...
Voila, j'arrête là mon sermon..