Dernier Taniguchi lu
Dernier Taniguchi lu
Ben là je viens de lire Le sauveteur de Taniguchi et c'est toujours assez plaisant mais je trouve que ça commence tout de même à se répéter un peu (surtout le bon air de la montagne)...qu'en pensez-vous ???
Je ne ferai pas avancer le schmilblick, mais tant pis : le style contemplatif et un peu figé de Taniguchi ne me branche pas... raison pour laquelle je n'ai jamais rien lu de lui.
Il y a bien le Gourmet solitaire qui m'intrigue légèrement, mais jamais au point de le feuilleter en librairie ou de l'acheter.
Il y a bien le Gourmet solitaire qui m'intrigue légèrement, mais jamais au point de le feuilleter en librairie ou de l'acheter.
- Zéas
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Re: Dernier Taniguchi lu
Pas lu mais j'aime bien Taniguchi moi contrairement à Miaou. C'est une histoire unique ou un recueil ?bobnix a écrit :Ben là je viens de lire Le sauveteur de Taniguchi et c'est toujours assez plaisant mais je trouve que ça commence tout de même à se répéter un peu (surtout le bon air de la montagne)...qu'en pensez-vous ???
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- gourmand
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Hello you...miaou a écrit :Je ne ferai pas avancer le schmilblick, mais tant pis : le style contemplatif et un peu figé de Taniguchi ne me branche pas... raison pour laquelle je n'ai jamais rien lu de lui.
Il y a bien le Gourmet solitaire qui m'intrigue légèrement, mais jamais au point de le feuilleter en librairie ou de l'acheter.
Le "gourmet solitaire" ?... Bien bon.
L'album retrace les itinéraires d'un homme qui se déplace un peu partout dans la banlieue de Tokyo.
Dix-huit chapitres composent ce recueil, dix-huit stations d'un chemin de plaisirs. L'homme bouge beaucoup pour les besoins de son travail. De déplacement en déplacement, le lecteur suit ce personnage -un gourmet- où il a décidé de se mettre à table.
Chaque halte correspond à un moment de gastronomie dont les parfums et le goût évoqueront -ou non- un visage, une sensation dans son esprit.
On passe de la gargotte des quartiers populaires à l'établissement de luxe, via le stade où se joue le championnat de base-ball des lycées.
Et ainsi de suite, de plat en plat, pour un livre qui est la biographie d'un homme par le menu.
Paru fin 2005. Un one-shot que je considère comme une sorte de roman graphique. Acheté. Apprécié. Je cote 7/10 (ce qui -pour moi- veut dire : pas mal du tout). Qui plus est, je ne suis pas "manga". C'est dire si cet opus m'a intéressé.
A te lire...
- MulleT
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Ah oui mais non !miaou a écrit :Je ne ferai pas avancer le schmilblick, mais tant pis : le style contemplatif et un peu figé de Taniguchi ne me branche pas... raison pour laquelle je n'ai jamais rien lu de lui.
Il y a bien le Gourmet solitaire qui m'intrigue légèrement, mais jamais au point de le feuilleter en librairie ou de l'acheter.
Il FAUT que tu lises Quartier Lointain et Le Journal de mon père, c'est vraiment très très très bien !
Ma Collection •• Get Wild and Tough !
L'homme qui marche est sans doute le pire (raccourci pour signifier le plus difficile à appréhender) ouvrage de Taniguchi à lire si l'on veut quelque peu apprécier ou du moins découvrir son oeuvre. Il n'y a pas d'histoire suivie, c'est pratiquement et totalement contemplatif en effet, forcément très lent, ce qui oblige le lecteur à suivre un rythme qu'il n'a pas forcément envie de subir.
Quoi qu'il en soit, Taniguchi c'est surtout une dichotomie en 2 grandes voies. La plus connue c'est sans doute celle de sa description de la vie quotidienne d'un japon contemporain, mâtinée d'élans de nostalgie et d'interrogations sur le temps qui passe. Le journal de mon père ou quartier lointain en sont de bons exemple, et contrairement à l'homme qui marche, constituent un vrai récit, qui secrète sa force de vie au fur et à mesure de la lecture, et là au moins on ne peut pas vraiment dire que ça soit figé, et il y a réellement un dynamisme dans l'histoire. (contrairement donc à l'homme qui marche)
Mais, personnellement, l'aspect qui me touche le plus chez Taniguchi, c'est quand il aborde l'autre aspect de son oeuvre : l'épopée naturaliste.
Effectivement, lorsque il s'attaque au récit d'aventure dans les grands espaces sauvages (à la dimension graphique vraiment saisissante), ça développe non seulement un récit passionnant et (souvent) touchant, mais la force brute d'évocation qui s'en dégage frappe l'esprit et allume le regard. Le sommet des dieux ou des titres comme Seton et l'homme de la toundra sont vraiment superbes et l'ambiance qui s'en dégage n'a vraiment plus grand chose à voir avec celle des titres cités plus haut. (et il y a même chez lui du très inattendu comme Kaze no shô, une histoire proche du jidaigeki, donc samourais et action, pas très loin de l'ambiance d'un habitant de l'infini ou des récits d'Hideki mori ou d'Hiroshi Hirata)
Quant au sauveteur, sujet de ce topic, ça reste effectivement un récit entre les deux mondes, qui ne s'emballe jamais vraiment et qui restant classique dans ses enjeux, ne parvient pas à emporter une adhésion franche au final. (d'autant qu'au niveau intensité de l'alpinisme, c'est très très loin du sommet des dieux, voire de K, qui pourtant survolait déjà plus le sujet)
Quoi qu'il en soit, Taniguchi c'est surtout une dichotomie en 2 grandes voies. La plus connue c'est sans doute celle de sa description de la vie quotidienne d'un japon contemporain, mâtinée d'élans de nostalgie et d'interrogations sur le temps qui passe. Le journal de mon père ou quartier lointain en sont de bons exemple, et contrairement à l'homme qui marche, constituent un vrai récit, qui secrète sa force de vie au fur et à mesure de la lecture, et là au moins on ne peut pas vraiment dire que ça soit figé, et il y a réellement un dynamisme dans l'histoire. (contrairement donc à l'homme qui marche)
Mais, personnellement, l'aspect qui me touche le plus chez Taniguchi, c'est quand il aborde l'autre aspect de son oeuvre : l'épopée naturaliste.
Effectivement, lorsque il s'attaque au récit d'aventure dans les grands espaces sauvages (à la dimension graphique vraiment saisissante), ça développe non seulement un récit passionnant et (souvent) touchant, mais la force brute d'évocation qui s'en dégage frappe l'esprit et allume le regard. Le sommet des dieux ou des titres comme Seton et l'homme de la toundra sont vraiment superbes et l'ambiance qui s'en dégage n'a vraiment plus grand chose à voir avec celle des titres cités plus haut. (et il y a même chez lui du très inattendu comme Kaze no shô, une histoire proche du jidaigeki, donc samourais et action, pas très loin de l'ambiance d'un habitant de l'infini ou des récits d'Hideki mori ou d'Hiroshi Hirata)
Quant au sauveteur, sujet de ce topic, ça reste effectivement un récit entre les deux mondes, qui ne s'emballe jamais vraiment et qui restant classique dans ses enjeux, ne parvient pas à emporter une adhésion franche au final. (d'autant qu'au niveau intensité de l'alpinisme, c'est très très loin du sommet des dieux, voire de K, qui pourtant survolait déjà plus le sujet)
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- moineau
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- Enregistré le : mar. mai 18, 2010 10:55
Mon dernier Taniguchi : Quartier lointain.
Mais..c'est aussi le premier. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas encore lu les autres, d'autant plus que Quartier lointain m'a laissé une superbe impression.
Surtout à une époque où je commençais à en avoir marre des mangas, celui-ci a apporté une bouffée d'air frais.
Quels sont ceux que vous me conseilleriez de lire en priorité chez Jiro Taniguchi ?
Mais..c'est aussi le premier. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas encore lu les autres, d'autant plus que Quartier lointain m'a laissé une superbe impression.
Surtout à une époque où je commençais à en avoir marre des mangas, celui-ci a apporté une bouffée d'air frais.
Quels sont ceux que vous me conseilleriez de lire en priorité chez Jiro Taniguchi ?
- Xzero63
- goinfre
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- Enregistré le : dim. avr. 19, 2009 17:19
- Localisation : Dans l'espace B
Il me semble que ce qui se rapproche le plus de "Quartier lointain" c'est "Le journal de mon père". Pour ma part j'ai lu ces deux la, "Le sommet des dieux" et "Icare" (il me semble que c'est le bon titre, une collaboration avec Jodorowski je crois ...). En fait je trouve toujours le desson magnifique mais mon plaisir tiens plus du scénario ... Valeur sure de toute manière.
Croa ? ? ?