vi...mais si on commence comme ça ''tout est relatif" est aucune génération d'aucun pays n'a de point commun avec les autres.
alors que pour moi.
nous sommes justement (et ça arrive en pire d'ailleurs)
la première génération aux références quasiment uniquement médiatique et télévisuelle.
ce que fait thompson.
il ne s'agit pas pour moi de dire "on fait mieux ailleurs"...
mais de dire...
que si ça à autant d'impact...
c'est surtout parce qu'à ce niveau là il existe un vide...
non pas tant en terme de culture mais de référent...(et bien entendu je me limite ici au pays "riche" et à sa population).
une population ou tout les "jeunes" ont besoin de temps et de parole
et ou leur activité ne leur laisse ni le temps ni la parole.
du moins pas vraiment.
certes, par exemple, je peux m'y connaitre à fond en manga, connaitre tout les auteurs, les séries, les sorties, tout lire...(comme le fond pas mal de collégien là ou je bosse)...
mais de ce mode de lecture...ne permet aucun véritable recul, aucune remise en question, aucun esprit critique.
et c'est bien ce qui me chagrine avec blankets à terme.
c'est que c'est une belle oeuvre, animée par un sentiment louable.
malheureusement eelle "répond tellement à un besoin"...d'identification (et non de compassion).
qu'elle finit par quitter la sphère d'une lecture possible en dehors de nos sentiments et de nos émotions.
attention je ne veux pas dire qu'il faut anihiler toutes nos émotions...
ça serait débile.
loin de là mon intention, je dis juste...
que c'est le genre de "succès" qui à l'image d'un "combat ordinaire" finit par ête dénaturé...
ce qui est bien dommage.
et je persiste, de manière plus subjective, à lui trouver un talent de graphiste énorme.
mais une plume assez médiocre au final.
je suis sur qu'avec moins de mots, il aurait alléger le tout et gagner en profondeur sans perdre de son potentiel émotionnel premier.
bien à vous,
Monfreid...