Comme promis voici un petit résumé de mes deux jours à Angoulême. Avec humilité, mais ferveur, j’espère que ce quelques lignes réconcilierons certains avec cet événement et donnerons envi à d’autre.
Amicalement.
Xzero.
Date : 30 et 31 janvier 2010
Lieu : Angoulême
Météo : Variablement très froid
Co-équipier : Frangin et ami du frangin
Base arrière : Maison de la belle famille
Mission : Investir le FIBD de manière un prendre u maximum de plaisir
Vendredi - 20H - Base arrière
Comme tout les ans depuis cinq, les parents de ma copine m’accueille avec mon frère et un de ses amis à l’occasion du festival international de la bande dessinée. Pas de problème d’hébergement ou de nourriture. Avantage non négligeable j’en conviens. Après cinq ans on commence a connaître les piège et notre organisation est infaillible ! Au dodo, les troupes doivent être fraîches pour affronter l’ennemi !
Samedi - 10H - Billetterie
Sans surprise (on était renseigné quand même) nous déboursons 14 euros pour un passe journée. Le tarif est elevé, c’est indéniable, de plus l’inexistence de passe 2 ou 3 jours ainsi que de passe demi journée est un grave défaut. C’est sans conteste un des points faibles de l'événement. A ce rythme d’augmentation il sera bientôt réservé à une élite bourgeoise comme nombre d’autre d'événement culturel. Sig.
Samedi - 10H - Exposition Blutch et Dessins d’humours
Comme à notre habitude on attaque par les expos. Dans une magnifique maison bourgeoise, on chemine a travers de petite pièce, mur blanc immaculé, les oeuvre de Blutch exposé à hauteur d’homme s'enchaîne avec harmonie, chaque pièce dédiées à un thème. Pourtant l’harmonie ne fait aucun doute le trait évolue mais reste reconnaissable entre tous. Le plus impressionnant est sans doute le traitement des couleurs. Avec trois seulement Blutch décline une palette incroyable ! On termine son chemin par une projection de l’artiste au travail, rien de bien folichon mais le tout est bien filmé et efficace, c’est toujours un bonheur de voir les auteurs travailler que ce soit sur un support qu’ils maîtrisent (album) ou sur des expériences nouvelles (le film Peur nu noir présenté il y a deux ans je crois ...).
L’exposition dessins d’humours est beaucoup plus didactique, dans le même bâtiment de grand panneaux nous déroulent à la manière d’une conférence écrite l’histoire du dessin d’humour, principalement de la caricature. Quelques zestes des meilleurs magazines de tous les temps agrémentent le tout. Vraiment passionnant, l’anonyme ayant “tagué” au IIIeme siècle un homme priant face à un crucifié à tête d’âne frappé du slogan “Ils prient leur dieu.” avait une sacré paire de couilles !
Samedi - 12H - Exposition “Le Louvre invite la bande dessinée”
Dans le musée tout juste rénové on peut découvrir une exposition qui (si je ne m’abuse) a déjà profité à ce d’entre nous qui habite la capitale. Le musée du Louvre a demandé il y a trois ans à des auteurs du neuvième art de porter un regard sur le célèbre musée .Ce sont prêté au jeu Yslaire ou encore Marc Antoine Mathieu. L’exposition est terriblement bien construite. Pour chaque auteur l’approche est différente, on profite de quelques planches différemment exposées, ainsi MAM voit sont oeuvre traité en deux temps, la planche avant l’apposition des gris puis la planches fini, on est abasourdi par la maîtrise du noir et blanc et la profondeur que donnent les gris à l’ensemble...
Yslaire squatte 4 écrans et se déroule devant nous le processus de création de A à Z, les connaisseurs de palette graphique (dont mon frère est) semblent particulièrement apprécier la maîtrise.
Au passage la BD a sortir du Mangaka ??? (navré j’ai oublié le nom) semble vraiment prometteuse.
Samedi - 14H - Espace Para-BD
Puisque c’était la première foi pour le copain du frangin nous avons fait un saut (après avoir avalé nos sandwichs) à l’espace para BD. C’est toujours aussi impressionnant. Ce doit être une mine d’or pour les connaisseur (j’avoue que le prix d’une figurine en résine me dépasse et que si j’ai moi même quelques lithographies certaines me seront à jamais inaccessible). Le meilleur (la résine, des affiches rares, des planches originales, des premières éditions) y côtoie le pire (le bandeau Naruto vendu 20 euros) ! Curieux, hallucinant, étrange ...
Samedi - 15H - Espace grands éditeurs
Comme tout les ans pas la peine d’espérer décrocher la dédicace de vos rêves sans organisation, les fils d’attente sont interminables et les gens pas toujours fairplay (3 albums en mêmes temps, des exigences hallucinantes ...) Aussi on fait un repérage des auteurs qui nous intéresses qui seront présent dimanche, bilan : Run et Chabouté a 10H ; Neel a 11H et MAM a 13H (au passage je claque mes premiers 15 euros pour acheter le tome 3 de Mutafukaz)
Samedi - 16H - Espace éditeurs “indépendants”
On termine la journée chez les indépendants. Il y a beaucoup de monde mais c’est toujours un plaisir de faire des découvertes, les auteurs sont accessibles et bien que fatigué donne le meilleur d’eux mêmes. Il est plaisant de discuter avec eux, de se laisser doucement convaincre de dépenser ses sous tout en sachant qu’on ne le regrettera pas.
Deux heures et 120 euros plus tard on rentre, plus de jambe et le ventre vide.
Heureusement beau papa et belle maman on prévu une petite raclette de derrière les fagots arrosé de blanc. Le sommeil sera de plomb.
Dimanche - 10H - Espace grands éditeur
Après une heure de queue on a la surprise d’apprendre que Run e dédicace que sur tickets ! En achetant la BD la veille personne ne nous l’a signaler alors que la distribution commençait 1/4 d’heure après notre passage. J’en veux un peu à Ankama pour cette communication laborieuse. Pendant ce temps mon frangin regarde avec émerveillement Chabouté appliqué l’encre à grand coup de pinceau sur son “Terres neuves”. On abandonne l’espoir d’obtenir un peu de carbone de la suite de notre liste.
Dimanche - 11H - “Indépendants”
De retour chez les indeps c’est le même plaisir que la veille, je vous passe les détails. Encore deux heures et 150 euros. On ramène le pote du Frangin à la gare et direction la dernière expo : BD Russe.
Un vrai bonheur la aussi, en quelques planches graphiquement très maîtrisées on ressent de plein fouet le choc qu’a été la découverte de la liberté artistique pour une génération de talent élevé par la mère patrie. Eblouissant !
Conclusion -
Comme tout les ans il faut faire preuve d’une bonne organisation pour profiter mais les expositions sont très professionnelles et magnifiquement mise en valeur. La foule ne doit faire peur et l’intérêt de l’espace éditeur est limité (c’est une grande librairie). Par contre (j’insiste) les auteurs indépendants sont d’après moi le pilier du festival : accessible, modeste, plein de fraîcheur (même sil e dimanche matin semble parfois imbibé des vapeur de la nuit) on s'enthousiasme de trouver parmi eux les talents de demain ! ! ! ! L’année prochaine, j’en serais ...
Ciao.
Petite photo de mes achats ... les propositions d'ajout dans la base devrait suivre demain...
See you later space cowboy...
