Leo - Aldebaran, Betelgeuse et Kenya
Posté : mar. nov. 16, 2004 11:14
Hier et dimanche, j'ai parcouru l'oeuvre de Leo, suite à un prêt généreux.
Alberan
Betelgeuse
Kenya
Alors, globalement, c'est "sympa" (et là, applaudissements pour cette analyse poussée).
Ca se lit tout seul et surtout c'est rudement bien ficelé. A peine un album fini que l'on a déjà envie d'attaquer le suivant : Leo est super doué dans l'exercice de faire monter le suspens, de distiller des petits bout d'intrigue dans chaque albums et, faut le reconnaitre en lisant Aldebaran, semble éviter le piège de la fin en queue de poisson. Faut dire que l'univers qu'il a mis en place semble tellement vaste qu'on l'imagine bien sortir des dizaines de cycles sans problème.
Alors, la particularité de Leo, c'est qu'il aime dessiner des animaux qui n'existe pas (et c'est particulièrement réussi sur Betelgeuse je trouve). Pour cela, il a imaginé qu'alors que la conquète spatiale bat son plein, les hommes débarquent sur plusieurs planètes, proche de la Terre mais pas trop, peuplé d'animaux étranges qu'il aime à dessiner. L'autre particularité de Leo, c'est que si il aime dessiner les êtres humains, il les réussi beaucoup moins bien que les animaux (du moins les visages, et surtout les sourires et les dents). Donc quelques fois, le dessins fait fremir (mon dieu, si elle me mort, je suis mort).
Après, le scénario est d'un classissisme qui fait peur : d'un coté les gentils écolos respectueux du monde qui les entoure, de l'autre les colonisateurs, toujours quasi militaire. Les amours contrariés des protagonistes : A aime B qui aime C qui aime D qui aime A mais heureusement qui finit bien ("comment on s'en ait pas rendu compte avant ?"). La petite histoire de fesse toujours interrompue par un visiteur innoportun (ouf, heureusement, il finit par lui en mettre un petit coup : l'honneur est sauf et le lecteur est content). Enfin, le petit côté X-file écolo et ses phénomènes inexpliqués.
Alors en bref car il faut bien se mettre au travail : c'est très agréable à lire, ça fait passer un bon moment mais en même temps, je crois pas que j'acheterais ces albums.
Alberan
Betelgeuse
Kenya
Alors, globalement, c'est "sympa" (et là, applaudissements pour cette analyse poussée).
Ca se lit tout seul et surtout c'est rudement bien ficelé. A peine un album fini que l'on a déjà envie d'attaquer le suivant : Leo est super doué dans l'exercice de faire monter le suspens, de distiller des petits bout d'intrigue dans chaque albums et, faut le reconnaitre en lisant Aldebaran, semble éviter le piège de la fin en queue de poisson. Faut dire que l'univers qu'il a mis en place semble tellement vaste qu'on l'imagine bien sortir des dizaines de cycles sans problème.
Alors, la particularité de Leo, c'est qu'il aime dessiner des animaux qui n'existe pas (et c'est particulièrement réussi sur Betelgeuse je trouve). Pour cela, il a imaginé qu'alors que la conquète spatiale bat son plein, les hommes débarquent sur plusieurs planètes, proche de la Terre mais pas trop, peuplé d'animaux étranges qu'il aime à dessiner. L'autre particularité de Leo, c'est que si il aime dessiner les êtres humains, il les réussi beaucoup moins bien que les animaux (du moins les visages, et surtout les sourires et les dents). Donc quelques fois, le dessins fait fremir (mon dieu, si elle me mort, je suis mort).
Après, le scénario est d'un classissisme qui fait peur : d'un coté les gentils écolos respectueux du monde qui les entoure, de l'autre les colonisateurs, toujours quasi militaire. Les amours contrariés des protagonistes : A aime B qui aime C qui aime D qui aime A mais heureusement qui finit bien ("comment on s'en ait pas rendu compte avant ?"). La petite histoire de fesse toujours interrompue par un visiteur innoportun (ouf, heureusement, il finit par lui en mettre un petit coup : l'honneur est sauf et le lecteur est content). Enfin, le petit côté X-file écolo et ses phénomènes inexpliqués.
Alors en bref car il faut bien se mettre au travail : c'est très agréable à lire, ça fait passer un bon moment mais en même temps, je crois pas que j'acheterais ces albums.